mercredi 9 septembre 2009

Oh my gode !


Vous le savez peut-être déjà, il existe tout un tas de perversions sexuelles bizarres et incongrues dont les appellations pourraient éventuellement émouvoir un membre de l'Oulipo en rut. Je ne pouvais pas continuer d'ignorer plus longtemps le sujet...

Après de longues et non moins pénibles recherches documentaires, je me suis familiarisée avec la thématique, ainsi, je me permets d'attirer votre attention sur le fait que nos bonnes vieilles perversions sexuelles sont en voie de disparition et tendent à devenir des "paraphilies" ; une désignation tellement politiquement correcte qu'elle pourrait parfaitement convenir pour décrire une attirance déraisonnée pour la couleur bleue, les fleurs séchées ou même les tartelettes aux fraises, mais passons...

Et penchons-nous dès aujourd'hui sur le cas de la staurophilie, qui vient du grec ancien stauros c'est-à-dire cruciforme et phileo, qui signifie aimer. Pour simplifier, il s'agit d'une attirance sexuelle immodérée envers les croix et les crucifix.

En découvrant l'existence d'une telle perversion, j'ai compris bien des choses qui jusqu'ici me semblaient profondément mystérieuses, notamment la véritable vocation de tous ces crucifix accrochés au dessus des lits dans les maisons de campagne. Non, ces tordus ne croient pas en dieu, ils sont justes plus malins que vous et moi !
Un crucifix n'a pas besoin d'être planqué dans le tiroir de la table de nuit au même titre qu'un vulgaire sex-toy Rabbit à double rotation inversée. Il peut rester accroché au mur, accessible en toute occasion, sans risque pour son heureux propriétaire d'être jugé, qui par la femme de ménage, qui par le médecin de campagne !!!

Simple, mais il fallait y penser.

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