mardi 15 décembre 2009
HANDJOB! You deserve it!
mardi 8 décembre 2009
On a beau dire que la taille ça ne compte pas...
samedi 28 novembre 2009
jeudi 26 novembre 2009
Un profil alléchant...
Ce monsieur se serait-il trompé d'endroit ? Cherchait-il en fait un forum de discussions sur l'aporie herméneutique avant de s'échouer malencontreusement sur AFF ?
Je n'en sais fichtre rien, mais je doute qu'il trouve son bonheur en ces lieux interlopes.
mardi 17 novembre 2009
Baywash
Et oui, les mains véhiculent ce virus très contagieux. Heureusement, votre lifeguard favori, David Hasselhoff alias Mitch Bucannon, vous aide à maintenir un niveau d'hygiène optimal pour vos petites menottes.
La preuve en image :
"Est-ce vraiment du savon ?"
jeudi 12 novembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
mercredi 28 octobre 2009
Des perles, des perles, des perles !!!
Intraitable :
"Bonjour
pas mal ces lingeries mais j aprécie qu'une femme ne porte pas de culotte
J aime me faire obeir sans d'éternelles et pitoyables discussions
suis a clamart pas loin
50a mince bcbg cérébral exigeant et endurant"
Compliqué :
"Tu es typiquement le genre de fille qui me plaît mais à qui je ne plais pas du tout et que je ne supporterais pas plus de 10 secondes dans la vie.
Enfin, en même temps, si j'ai l'impression que tu es un fille plutôt originale et donc intéressante, il me semble que pour quelqu'un qui promet l'orgie alors que sa sexualité à plutôt l'air de se résumer à la masturbation, c'est pas très convaincant. Tu en conviendras (ou pas, j'm'en fous).
Et puis, qu'est-ce que vient faire une artiste (-tellement de gens se disent artistes aujourd'hui que pour l'être vraiment ou en tout cas pour être vraiment original, il suffirait presque de le taire...-) bobo un peu intello (et qui aime bien le montrer ou encore qui fait montre) sur un site de cul plutôt gras ? Qu'est-ce que tu crois qu'on en a à foutre que t'aies lu Dostoïevski ? Et Georges Bataille ... à moins que tu veuilles qu'on te pisse dessus ?! Quant à Bukowski, trop galvaudé. (Hank, j'crois qu'il t'aurait sodomisée à sec. Et tu serais repartie en pleurant sans demander ton reste). Truffaut, Godard, ... pff ! l'archétype de la rebelle des beaux quartiers.
Bon, voilà. Je vais pas essayer de te séduire. Ce ne serait que pure perte de temps !
Adieu, laure-gi-bier des gogos bobos bonobos."
Coach sportif :
"Bonjour Ted pompier de Paris au physique athlétique spécialiste de gymnastique desireux de faire votre connaissance est ce possible??? Je suis libre dans la semaine si ça vous dit ??? Bizzzz"
Inconstant :
"Salut,
Je ne viens jamais ici, je suis homo mais j'aimerais bien rencontrer des femmes mais elles sont souvent trop prude. Donc si je t'intéresse tu peux me joindre sur msn.
J'espère à bientôt."
Démon de midi :
"Bonjour,
Après avoir longtemps adoré les dames plus âgées et rondes, je suis devenu fatalement moi même un homme mûr qui, passé la quarantaine, commence à fantasmer paradoxalement sur une femme plus jeune : c'est un peu cliché mais c'est un fait.
Je recherche donc pour le moment une correspondance avec une personne cultivée et cérébrale qui envisage éventuellement d'avoir du plaisir à sentir un gros ventre bedonnant et velu claquer contre son petit postérieur. "
Pan ! Dans l'œil !
c’est l’élan de mon cœur
mais montre-moi ton con
auprès de la fenêtre»
Benjamin PÉRET, 1929.
Lorsqu’ils visitent le Philadelphia Museum of Art, beaucoup de spectateurs passent à côté d’Étant donnés : 1° La Chute d’Eau / 2° Le Gaz d’Éclairage — l’œuvre se trouve dans une petite salle sombre, adjacente à la salle consacrée au Grand Verre et aux autres œuvres de Marcel Duchamp. Le sol est tapissé de moquette, conférant à l’endroit une atmosphère feutrée que l’on ne retrouve pas dans le reste des salles consacrées à l’art du XXème siècle, car le parquet y fait résonner les pas des spectateurs.
D’Étant donnés, on ne voit d’abord que la porte, une porte en bois massive, à deux battants, que rien ne semble pouvoir ouvrir.
Si l’on s’approche un peu au lieu de retourner sur ses pas, on verra se dessiner deux points lumineux rompant avec la pénombre ambiante. Ce sont deux petits trous, forés dans le bois de la porte. La distance qui les sépare l’un de l’autre correspond à l’écartement moyen des yeux humains.
La curiosité et le mimétisme faisant leur œuvre, les yeux du spectateur iront s’accoler aux œilletons de la porte. La lumière est alors si vive comparée à la pénombre de la salle où il se trouve que c’est tout juste si le spectateur ne fait pas un bond dans une autre dimension. Il se trouve projeté devant une scène pour le moins étrange, un spectacle qui tient du diorama autant que du peep show.
Car ce qu’il voit à travers une mandorle de pénombre, à travers l’échancrure percée dans le pan d’un mur de briques rouges, c’est un corps inanimé — celui d’une femme nue, couchée sur le dos, au milieu d’un enchevêtrement de branchages desséchés. Derrière elle, un paysage de collines et d’arbres dont le bleu du ciel est à peine troublé par quelques nuages moutonneux.
Mais ce qu’il voit surtout, c’est que cette femme écarte les jambes vers lui, révélant ainsi ce qui reste habituellement caché — sa cuisse gauche est un peu relevée tandis que sa jambe droite se projette vers lui, presque une ligne de fuite.
Ce qui, en premier lieu, s’est offert à sa vue à travers les œilletons de la porte, c’est une vulve baignée par la lumière : il n’y a pas de zones sombres, pas de toison brune dissimulant les replis intimes. La vulve est dévoilée, lisse et bombée, mise à nu par l’épilation. Et puis, une fois passée la stupéfaction initiale, le spectateur regardera plus attentivement, se rendant compte que le sexe qui s’ouvre devant lui ne ressemble pas exactement à ce qu’il a pu voir de l’anatomie féminine en général, c’est plus une vision de l’ordre de la blessure.
Troublé, il dirigera son regard vers le paysage, cherchant des indices, une explication...
Ses yeux s’arrêteront sur la lampe à gaz que la femme tient à bout de bras, il en émane une faible lumière verdâtre. Étrange, que fait cette lampe au sein d’un espace aussi lumineux, se demandera-t-il avant que son attention ne se porte sur la main qui serre le manche du bec de gaz ; les doigts sont grossièrement représentés et la main en devient presque obscène, quelque chose d’inquiétant s’en dégage, il ne saurait dire quoi...
Soudain, à droite du bec de gaz, il aperçoit la chute d’eau, scintillante et mouvante, elle semble presque réelle, mais lui ne s’en laisse pas compter, il est déjà allé dîner au restaurant chinois, et a vu maintes fois de semblables cascades se déverser éternellement sur fond de chromos soigneusement encadrés.
Ses yeux se reportent vers le sexe, il se prend à imaginer pareille cascade inondant les replis de cette vulve... lorsque sa rêverie prend fin, il scrute à nouveau le corps étendu face à lui ; étudie la peau claire et grumeleuse, un peu fissurée par endroits, remarque la mèche de cheveux blonds qui dissimule le visage du mannequin, le sein gauche qui s’étale sur les brindilles, la touffe de poils blonds qui orne l’aisselle gauche.
Sans trop y croire, il essaye de se déplacer afin d’apercevoir, qui sait, un morceau de visage, un petit bout d’épaule droite ; mais il ne voit rien de plus, ses yeux sont corsetés par les œilletons.
La porte ne s’ouvrira pas. Elle est condamnée.
Manual of Instructions for Marcel Duchamp Étant donnés : 1° La Chute d’Eau / 2° Le Gaz d’Éclairage,
Philadelphia Museum of Art
Sur Marcel Duchamp :
http://www.marcel-duchamp.com/
http://www.toutfait.com/
mardi 15 septembre 2009
Sous les jupes des filles
Ce fantasme a donné lieu à bien des réclames vantant les mérites de lunettes soit-disant conçues pour voir à travers les vêtements.
Las, ce sont des pièges à gogos, tout le monde sait ça !
Aujourd'hui, sur le web, il existe un moyen de satisfaire ce désir inavouable : cette initiative d'un particulier remporte un immense succès. Qui n'a pas entendu parler de Guess Her Muff ?
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, c'est un blog tenu par un véritable passionné — j'ai été fort étonnée d'apprendre que toutes les photos qu'il publie font partie de sa collection personnelle — proposant aux curieux de tout poil de tenter de deviner à quoi peuvent bien ressembler les chattes de toutes ces femmes qui posent devant l'objectif, habillées de pied en cap et vaquant à leurs occupations de tous les jours.
Une fois l'hypothèse émise, il suffit de cliquer sur un lien, et là, comme par magie, la demoiselle apparaît complètement dévêtue, adoptant même, parfois, des positions défiant les lois de la gravité !
Pas étonnant qu'un tel blog puisse susciter de fortes addictions, en particulier chez la gente masculine...
À cette démarche de collectionneur s'oppose celle d'un artiste, Reynald Drouhin, qui, dans une œuvre de 2005 sobrement intitulée Mise à nu, met en scène ce fantasme tout en instillant dans le dispositif un effluve de frustration ; il suffit de caresser ces femmes qui passent à toute vitesse, raides comme des piquets, avec la flèche de votre souris et elles perdent instantanément leur vêtements. Pour peu que vous vous essayiez à cliquer, vous les verrez de dos. Avec davantage de dextérité vous parviendrez même à ralentir le rythme du défilement.
Or, la mauvaise résolution des images frustre la pulsion scopique et, contrairement à celles de Guess Her Muff, ces femmes ne s'offrent pas ; elles restent froides et droites, inaccessibles, numériques. Elle ne sont pas véritablement des êtres faits de chair, mais d'incomplets fantasmes, d'obscurs alignements de 0 et de 1.
Pas de dimension haptique dans cette œuvre donc, pas d'assouvissement pour le spectateur non plus, seulement un concentré de pulsion scopique, immédiatement déçue mais renouvelable à l'infini.
mercredi 9 septembre 2009
Oh my gode !
Vous le savez peut-être déjà, il existe tout un tas de perversions sexuelles bizarres et incongrues dont les appellations pourraient éventuellement émouvoir un membre de l'Oulipo en rut. Je ne pouvais pas continuer d'ignorer plus longtemps le sujet...
Après de longues et non moins pénibles recherches documentaires, je me suis familiarisée avec la thématique, ainsi, je me permets d'attirer votre attention sur le fait que nos bonnes vieilles perversions sexuelles sont en voie de disparition et tendent à devenir des "paraphilies" ; une désignation tellement politiquement correcte qu'elle pourrait parfaitement convenir pour décrire une attirance déraisonnée pour la couleur bleue, les fleurs séchées ou même les tartelettes aux fraises, mais passons...
Et penchons-nous dès aujourd'hui sur le cas de la staurophilie, qui vient du grec ancien stauros c'est-à-dire cruciforme et phileo, qui signifie aimer. Pour simplifier, il s'agit d'une attirance sexuelle immodérée envers les croix et les crucifix.
En découvrant l'existence d'une telle perversion, j'ai compris bien des choses qui jusqu'ici me semblaient profondément mystérieuses, notamment la véritable vocation de tous ces crucifix accrochés au dessus des lits dans les maisons de campagne. Non, ces tordus ne croient pas en dieu, ils sont justes plus malins que vous et moi !
Un crucifix n'a pas besoin d'être planqué dans le tiroir de la table de nuit au même titre qu'un vulgaire sex-toy Rabbit à double rotation inversée. Il peut rester accroché au mur, accessible en toute occasion, sans risque pour son heureux propriétaire d'être jugé, qui par la femme de ménage, qui par le médecin de campagne !!!
Simple, mais il fallait y penser.
Sur le même sujet voir ici
mardi 21 juillet 2009
Sprite, mauvais goût ?
Cette pub pour Sprite a beau être un fake, elle soulève tout de même quelques questions importantes :
Les femmes seraient-elles plus intéressées par la fellation si le sperme avait un goût de soda ? Boire beaucoup de Sprite permet-il de modifier le goût de son sperme ?
Cette (fausse) pub est-elle de mauvais goût ?
Toujours est-il qu'en ce moment, sexe et soda semblent faire bon ménage dans l'esprit des publicitaires, j'en veux pour preuve cette campagne Orangina à l'érotisme étrange et teinté de zoophilie.
Naturellement pulpeuse ? Vraiment ?...
Remarquez, ça fait sûrement plus vendre qu'un slogan dans le goût de "Sprite, naturellement riche en bulles ET en spermatozoides" !
vendredi 15 mai 2009
Le développement durable à la sauce rétro
jeudi 14 mai 2009
mercredi 13 mai 2009
dimanche 10 mai 2009
Sex & Rock 'n' Roll
Cette campagne de prévention menée au Brésil par MTV met en scène une variante décalée du fameux concept des six degrés de séparation. Sacré Mick Jagger !
La pub drôle, effrayante, bizarre (rayer la mention inutile) de la semaine...
samedi 9 mai 2009
vendredi 8 mai 2009
Bénissez vos entrailles !
samedi 2 mai 2009
Sweet rainy day
Creative Director: Ho-kyun Jung
Art Directors / Photographers: So-ra Jung, Ho-kyun Jung
Copywriter: Jae-shik Seo
Cependant l'idée n'est pas nouvelle et avait déjà été mise à profit dès 2006, en Allemagne, à Dusseldörf, pour une campagne Playboy.
Les publicitaires seraient-ils des obsédés sexuels ? Le mystère reste entier.
Toujours est-il que le mythe du T-shirt mouillé a encore de beaux jours devant lui (sans mauvais jeu de mots).
vendredi 1 mai 2009
Des perles plutôt que du muguet !
« Bonjour
Je m'appelle Gilles, je suis francais et pour l'instant je vis a Mexico...je fais souvent des aller retour a Paris et j'aimerai beaucoup passer une soirée avec toi la prochaine fois que j'y suis. Allons prendre un verre, diner et voyons si la rencontre nous mene plus loin...sinon restons en la sans insister sans mauvais souvenir. J'ai beaucoupp aprecié ton profil, son honnetete et j'avoue avoir tres envie de te connaitre davantage
A tres vite j'espere »
Post-scriptum :
« Bonsoir,
J'espère faire tés vite ta connaissance, car je pense que nous recherchons la même chose tous les deux; pour le plaisir, pour les plaisirs d'enflammer nos deux et peut-être plus encore.. A bientôt. Kiss
PS : homme généreux »
Diplomate :
« SI TU VEUX JE MASTURBE ET JE TE BAISE TA LE CHOIX »
Présomptueux :
« Ca se pretend championne de la masturbation, du plaisir autonome comme si c' était la seule voie noble et parfaite pour atteindre l' orgasme . . . pas faux mais qui est à même de reveler le meilleur ?
Mes doigts ont connus plus de 200 femmes . . . . quelle femme hétéro peut en dire autant ???
Mon oreille s' est penché sur tout ces coeurs battant qui m' indiquaient le moment à ne pas dépasser . . . pour reprendre et depasser les limites . . . .
Une heure passée sous ma langue transforme la plus pretentieuse masturbatrice en femme fontaine, quel choc alors, de savoir qu' on est pas si experte que ca de son corp . . . .
Bonne soirée »
Gynécologue généreux :
« serais tu prete pour un plan où je serais le gyneco avec un vrai examen de ta chatte
je suis réellement medecin lol et j ai envie de le faire a une jeune cokine dans ton genre
ca peut se faire a l hopital pendant le week end a l'aise.....
venale bienvenue car j'aime venir en aide a une jeune etudiante! »
Pas gâté par la vie :
« Vous dites dans votre profil que ce site est là pour vous faire rire....
Je suis laid, vieux, marié, timide, bègue, j'en ai une toute petite.........
Mais si vous saviez tout ce que j'ai appris à faire pour compenser mes handicaps! »
vendredi 10 avril 2009
Shelves for life : la vie est un roman
Après avoir terminé de lire un roman, vous le refermez et vous le rangez soigneusement dans votre bibliothèque (peut-être même que vous le classez par ordre alphabétique si vous êtes un tant soit peu psychorigide), je ne me trompe pas ?
Et bien si vous le désirez (et si vous avez les moyens de vous l'offrir) vous pouvez faire en sorte que votre fin s'orchestre d'une manière tout aussi littéraire.
Comment ? Je vous laisse le découvrir en images...
C'est un peu comme une notice de montage Ikea mais en plus morbide...
Saluons tout de même le designer William Warren qui a su imaginer un concept original de recyclage : une bibliothèque qui se transforme aisément, le moment venu, en un véritable cercueil.
Ingénieux...
jeudi 9 avril 2009
Vie et opinions d'une yaourtière
Je m'ennuie.
Je regarde passer les fourmis qui avancent en file, comme les vaches regardent passer les trains.
Ça n'a pas toujours été comme ça. Il fut un temps où ma vie était plus que trépidante ; tous les week-ends, on me sortait du placard pour me poser sur le plan de travail d'une pimpante petite cuisine familiale et me brancher, m'allumer, me faire fonctionner — j'en ronronnais de plaisir... Imaginez, toute une famille aux petits soins pour moi ! Vous voyez un peu ça ?! Les enfants qui se battent pour pouvoir m'utiliser, leur mère qui les sépare, les gronde et prend le relais, elle prépare soigneusement les yaourts tout en jetant régulièrement un coup d’œil sur le mode d'emploi. Elle fronce les sourcils, concentrée. Le père qui vient aux nouvelles et s'extasie devant l'usage enthousiaste que l'on fait du énième appareil électroménager qu'il a choisi d'offrir à sa femme pour Noël.
Je n'oublierai jamais leurs yeux étincelants, le regard plein d'adoration qu'ils posaient tous sur moi lorsqu'ils retiraient les yaourts, si blancs et si fermes, de ma matrice. J'étais choyée comme un objet de prix…
Depuis, il s'est écoulé près de vingt ans, les enfants ont grandi et à chaque Noël, l'homme a continué d'offrir de l'électroménager à sa femme ; le placard devenait trop étroit pour accueillir tous ces merveilleux objets de consommation.
J'ai échappé de justesse à l'humiliation de me retrouver la nuit venue sur le pas de la porte, livrée au camion de ramassage des objets encombrants — j'ai tout simplement été descendue à la cave, une retraite de campagne en quelque sorte, avec vue non pas sur la mer, mais sur la collection de bouteilles de pinard de monsieur.
Ça n’est pas une vie ça ! Je ronge mon frein depuis trop longtemps déjà... Je ne suis plus qu'une boule de rancœur.
Tiens, j'entends des bruits de pas, quelqu'un descend par ici… Enfin un peu de lumière !
Ah c'est la fille… Qu'est-ce qu'elle a grandi… C'est une vraie femme maintenant…
Elle se dirige vers moi. Qu'est-ce que tu veux ma jolie ?
Voilà qu'elle me touche maintenant, qu'elle pose ses mignonnes petites menottes sur ma coque en plastique… Ahhh c'est bon, ça faisait tellement longtemps, hmmmmmmmm j'avais oublié que cette sensation pouvait être aussi délicieuse !
« Maman !
— Oui, qu’est-ce qu’il y a ma chérie ?
— Dis, est-ce que je peux prendre la vieille yaourtière qui est rangée à la cave ?
— La yaourtière ? Ah oui, oh lala c'est vieux ça... prends-là si tu veux, vérifie qu'elle marche avant. »
Elle m'entoure de ses bras, elle me transporte, je me sens revivre !
Quelle excitation ! Voilà, je suis dans la cuisine maintenant, ce lieu chargé de tant de souvenirs agréables... Ils ont changé la couleur des murs et la toile cirée. C'est assez réussi ma foi !
Ça y est, ça vient : une main caresse mon câble, le branche, je n'y tiens plus, je vais exploser de joie — d'un doigt agile, elle presse mon interrupteur, oh oh, c'est trop bon, je vais, je sens que je vais...
« Chérie, ce sont les plombs qui ont sauté ?
— Oui maman, je crois que c'est en allumant la yaourtière, ça a fait des étincelles. C’est sûrement un court-circuit...
— Oh elle était vieille... Tu sais, je n'étais pas beaucoup plus âgée que toi quand ton père me l'a offerte ! Bon tu ne veux pas aller remplacer les plombs ? Tu sais où c'est au moins ?
— Oui maman, j'y vais tout de suite ! »
mercredi 8 avril 2009
Là où il y a de la gêne...
Il n'y a décidément pas de plaisir !
Aux États-Unis, on légifère sur tout et n'importe quoi, voici donc un florilège des lois les plus insolites régissant les comportements sexuels :
1 - A Bakersfield en Californie, si vous prévoyez d'avoir des relations sexuelles avec Satan, vous devez utiliser des préservatifs.
2 - En Floride, il est interdit de tripoter un porc-épic.
3 - Au Minnesota, on ne peut pas avoir de relations sexuelles avec un poisson vivant. Par contre, s'il est mort, tout est possible.
4 - A Dyersburg (Tennessee), il est interdit pour les femmes de proposer un rendez-vous galant à un homme.
5 - A Merryville (Missouri), les femmes ne doivent pas tenter de modifier leur tour de taille : de ce fait, les corsets sont interdits.
6 - En Alabama, la vente de jouets sexuels est interdite.
7 - Dans l'état de Washington, il est tout à fait légal de faire l'amour avec un animal, à condition qu'il ne pèse pas plus de
8 - A Washington D.C., le missionnaire est la seule position autorisée.
9 - Au Colorado, il est interdit d'embrasser une femme qui dort.
10 - Dans l'Utah, il est interdit d'avoir des relations sexuelles avec des animaux contre de l'argent.
source : http://www.zigonet.com/
mardi 7 avril 2009
Thanatorama : une aventure dont vous êtes le héros mort
Bien sûr, qui n'a jamais éprouvé l'envie morbide de savoir ce que l'on fera de son corps une fois mort ?
Ce documentaire interactif ouvre les portes de l'inconnu et apporte des réponses à la question que nous nous posons tous : qu'est-ce qui nous attend après le trépas ?
Et bien je vous invite à le découvrir sans attendre sur Thanatorama, après tout, on ne meurt qu'une fois, il vaut mieux se documenter à l'avance pour éviter les mauvaise surprises !
Vous vous familiariserez ainsi avec tout les petits détails morbides qui rendent la thanatopraxie, la crémation, l'inhumation et même l'exhumation (si, si ça vous pend au nez) si croustillantes...
Histoire d'œil
Fermer les yeux ce n'est pas autre chose que de recouvrir ses globes oculaires avec ses paupières, fermer les yeux c'est (presque) s'isoler du monde.
Or, s'isoler pendant ses heures de travail c'est plutôt mal vu, et pourtant la vie en open-space peut être sacrément pesante, voire rendre fou, à force.
J'en sais quelque chose... et du coup quand, coincée au bureau, j'ai besoin d'un peu de repos après une énième nuit blanche passée à regarder des monceaux de trucs débiles sur le web, et bien j'ai tendance à aller dormir dans les toilettes. On y est assis, au calme, on peut éteindre la lumière ; c'est presque Byzance ! Mais bon, c'est vrai, il y a aussi des inconvénients : ça pue, c'est sale et il y a toujours quelques collègues pressés d'aller satisfaire leurs besoins naturels qui viennent vous emmerder en vous réveillant en sursaut...
La solution ce sont bien sûr ces petits stickers.
Il suffisait d'y penser : reproduire sur le voile (en l'occurrence il s'agit d'une paupière) le signe de ce que le voile cache, ça me fait penser à Lacan et l'Origine du monde de ça... l'objet d'un prochain poste, sûrement...
Worms Attack Reloaded : wash your hands and pray
Regardez ça, et lavez-vous les mains illico !
Si vous persistez à vous vautrer dans votre crasse, c'est à vos risques et périls, et vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenus...
Moi je suis comme Ponce Pilate : je m'en lave les mains.
La pub drôle, effrayante, bizarre (rayer la mention inutile) de la semaine...
mardi 31 mars 2009
Quand les tordus prennent leur pied
Amis fétichistes des pieds, vous en rêviez ?
Kaylani's Wicked Foot Fetish Masturbator l'a fait !
Les vertiges du deux en un...
Une fidèle imitation de vagin ; fente forée dans la plante d'un délicieux pied féminin aux orteils soigneusement vernis.
Devant tant d'inventivité dans la perversion, je m'incline, j'en ai presque les larmes aux yeux.
L'objet du délice est (malheureusement ?) voué à devenir une pièce de musée, car il n'est plus disponible actuellement. Mais en cherchant bien il n'est pas impossible que vous en trouviez un d'occasion sur Ebay, abandonné par un ex-fétichiste du pied sandalé reconverti dans la Nike Pump...